Pour assembler des métaux, on peut avoir recours au brasage ou au soudage. Ce sont deux procédés assez similaires qu’il est difficile de les distinguer. Cependant, les soudeurs utilisent souvent le brasage et ne choisissent le soudage que pour l’assemblage des métaux particuliers. Dans cet article, nous allons vous à aider à différencier le brasage du soudage.
Les particularités du soudage
Le soudage consiste à joindre deux ou plusieurs pièces métalliques par fusion. Pour cette opération, on utilise un métal d’apport du même type que les pièces à mettre ensemble. Afin d’assembler les métaux, c’est le phénomène de fusion qui entre en jeu. Autrement dit, on relie deux surfaces métalliques en utilisant un morceau de métal en fusion. Il est également possible de se passer du métal d’apport, car il suffit de fusionner les pièces à assembler. Les points de fusion de la plupart des métaux étant si élevés, un équipement de soudage spécialisé utilise la chaleur d’un courant électrique pour souder le métal. Le plombier Paris 17 peut réaliser le soudage avec un arc électrique ou avec un chalumeau fonctionnant à l’oxygène et à l’acétylène.
Soudage TIG et soudage MIG
Une large gamme d’épaisseurs de matériaux peut être soudée, des tôles minces aux tôles structurelles plus lourdes. Le soudage TIG est le plus couramment utilisé pour les matériaux de jauge plus minces. Les éléments fabriqués avec ce processus sont des choses comme les éviers de cuisine, les coffres à outils ou les éléments du raccordement du chauffe-eau. Le soudage de tuyaux et d’autres tâches plus lourdes peuvent également être exécutés. Il vous suffit de disposer d’une unité capable de fournir la quantité d’énergie dont vous avez besoin. Le soudage MIG, lui, permet l’assemblage des pièces de toutes les épaisseurs, qu’elles soient en acier inoxydable, en acier doux ou en aluminium.
Soudure d’arc, de métal d’apport et de masques de soudage
Le procédé de soudage comporte trois aspects principaux: le soudage à l’arc, le métal d’apport et les masques de soudage. Un arc de soudage est une étincelle continue générée par une machine à souder et utilisée pour chauffer le métal à plusieurs milliers de degrés Fahrenheit. L’étincelle est créée par un circuit qui passe de la machine à travers le métal soudé.
Le métal d’apport est un métal supplémentaire ajouté pendant le soudage pour renforcer le joint soudé. Une soudure doit être protégée de l’air ambiant jusqu’à ce qu’elle soit appliquée, car l’air peut la contaminer. Ce blindage est réalisé par l’addition de gaz de protection pour le processus, fourni par un réservoir relié au poste de soudage ou par un métal d’apport spécialement formulé qui libère le gaz pendant sa fusion.
Les particularités du brasage
On peut également qualifier le brasage comme une technique de soudure qui utilise un métal d’apport. À la différence du soudage classique, le métal d’apport utilisé est dans une autre matière que les pièces à assembler. Le chauffagiste ne prend pas non plus n’importe quel métal d’apport, car celui-ci devra avoir une température de fusion inférieure à celle des pièces. Ces dernières seront donc assemblées par mouillage, car elles ne participeront pas à la fusion.
Le brasage est privilégié par rapport au soudage quand les pièces à assembler doivent supporter des contraintes plus élevées ou quand elles ne sont pas dans une même matière et qu’elles ne peuvent pas assurer une liaison plus forte. Cette technique permet l’assemblage de toutes sortes de métaux et même des composants non métalliques comme l’alumine, le diamant, le graphite et le carbure de tungstène. Elle est également plus réservée aux travaux plus fins. Pour faire le brasage, on utilise un chalumeau qui fonctionne avec un mélange d’acétylène et d’oxygène, avec du propane ou du butane. Pour une liaison parfaite entre les éléments à assembler, le soudeur peut mettre un décapant en pâte ou en poudre sur le métal d’apport.
La réalisation du brasage
Le métal d’apport doit parfaitement être en contact avec les éléments à assembler. Avant de commencer le travail, une entreprise de plomberie Chennevières Sur Marne peut avoir besoin de préparer la surface des éléments en la chauffant un peu. Une fois le métal d’apport chauffé, il va se répartir en capillarité et se propager en diffusion. Il est à noter que lorsqu’on parle de brasage, il peut s’agir de brasage tendre pour lequel la fusion du métal se fait à moins de 450°C et de brasage fort pour lequel elle se fait entre 600 et 1000°C.
Le métal d’apport en brasage
En fonction des éléments à assembler, le métal d’apport peut être de l’étain. Il est également possible d’associer ce dernier à du nickel pour un meilleur résultat. Il y a quelques années encore, les soudeurs utilisaient du plomb en métal d’apport pour le brasage, mais celui-ci, étant pointé du doigt comme dégageant des particules toxiques, n’est plus utilisé.
Les principales différences entre le brasage et le soudage
La première différence entre ces deux techniques d’assemblage réside dans le métal d’apport utilisé. En soudage, il doit être de même nature que celle des pièces à assembler et en brasage, il doit être différent. Pour le faire fondre en soudage, on peut monter la température du chalumeau jusqu’à 1000°C. En brasage, on ne pousse pas trop le chalumeau, car on a souvent recours à un métal qui fond plus facilement. Dans les deux cas, le soudeur ne limite pas la température du chalumeau, car elle va dépendre du métal d’apport utilisé. Le soudage est la technique la plus utilisée pour l’assemblage des pièces plus grandes comme les coffres à outils, tandis que le brasage, lui, est plus destiné à l’assemblage des éléments fins comme l’assemblage des composants électroniques.
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